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Les Contes du Bâton

Bande-dessinée de Simon Lalu et Dimitri Gabou

ISBN : 978-2-9587484-1-8 - 14 euros

À la manière des antiques fables persanes ou indiennes, Les Contes du bâton offrent plusieurs niveaux de lecture et de compréhensions. L'ouvrage est composé comme un jeu de miroirs où des clefs magiques dissimulées permettent de franchir les portes secrètes de la Connaissance. Y sont interrogés « la réalité de la Réalité », les « frontières entre vérité et mensonge » ou encore les « manifestations insoupçonnées de la Sagesse ». Le fait que l'intrigue se déroule en Vendée n'est évidemment pas anodin, car c'est un territoire atypique. Fervents défenseurs de leurs traditions, les Vendéens sont également d'éternels rebelles et cultivent en cela une âme adolescente. Terre de magie et d'histoire (incluons l'histoire secrète), la Vendée joue ici le rôle de porte magique permettant le contact entre notre réalité et les mondes invisibles. L’univers graphique des Contes du bâton oscille entre les gravures du 19e siècle et l’école de Marcinelle. Loin des standards de la Bande-dessinée mainstream, Les Contes du Bâton associe les codes de la B.D classique à la liberté de la B.D expérimentale dans un mélange savamment dosé. Le choix du crayon est autant esthétique que conceptuel. Allotrope naturel du carbone, il fallait un élément natif pour donner vie aux personnages de Mouilleron-en-Terre. Ceux-ci émergent en effet des volutes tourbillonnantes de graphite comme des golems de l’argile et se fondent avec les décors, les paysages et les éléments. Dernier détail appréciable dans cet ouvrage, un dossier final vient éclairer les nombreuses références érudites discrètement dissimulées au fil des pages.

Contes et nouvelles du Quasi-Cristal

Par Simon Lalu

ISBN : 978-2-9587484-0-1 - 12 euros

Définition : Un quasi-cristal est un solide qui possède un spectre de diffraction essentiellement discret et dont la structure, contrairement aux cristaux classiques, n’est pas périodique.

Quand Dan Shechtman découvre l’existence des quasi- cristaux en 1982, il met fin à une fausse conviction, partagée par la communauté scientifique depuis plus de deux siècles : L’impossibilité-même de ce type de structure. Une certitude qui était en réalité une croyance. En 2011, on remet le prix Nobel de chimie à celui qui parvint à transformer une chimère en réalité. Je salue cette démarche hautement poétique.

Les histoires que vous allez lire sont des quasi-histoires. Des quasi-contes, des quasi-nouvelles. Leur structure est parfois ambigüe au premier abord, mais laissez-vous aller dans cette désorganisation apparente et rencontrez-vous en coin à l’occasion ici ou là. Reflétez vous-même les miroirs que vous y croiserez et découvrez des portes qui doivent être franchies à reculons afin de pénétrer l’Envers.

NOUS

et Les ennemis du songe

Le Désert de Sarah

Bande-dessinée de Hugues Picherit

ISBN : 978-2-9587484-2-5 - 20 euros

«Démarré il y a 20 ans en m’appuyant sur une nouvelle que j’avais écrite, j’ai commencé à réaliser «Le désert de Sarah» lors de moments de poses entre les peintures et les expositions, sans vraiment me dire que j’allais finaliser la bande dessinée. Une année 4 planches, deux ans plus tard 2 planches… Commencée en 2002, elle fut terminée en 2022. Pourquoi la laisser au fond d’un tiroir ?

L’histoire : Sarah s’est enfermée chez elle. Elle a pour ami imaginaire un petit ange. Elle ne communique pas, elle ne parle pas, elle siffle parfois. Sarah est folle. Une nuit un cambrioleur s’introduit dans la maison…»

                                                                                                        Hugues Picherit

La forme : une BD de 46 planches noir et blanc, plume et encre, agrémentées de rouge, et quelques planches toute en couleurs.

Son style : un mélange d’expressionisme allemand, de dadaïsme et de symbolisme.  Une  BD trash alternative incontournable !

Les TARAXACUM du cours Cambronne

Conte illustré de Sylvie Trichereau

ISBN : 978-2-9587484-3-2 - 17 euros

Bien sûr que les statues prennent vie, que les muses du théâtre Graslin s'en vont, la nuit tombée, faire la fête au Cours Cambronne, que les corneilles parlent aux cigales et que les fleurs sont parfois des friandises à savourer... Il n'y a que quelques adultes périmés pour penser le contraire, ou l'avoir oublié.

En refermant pour la première fois Les Taraxacum du Cours Cambronne, je me suis dit « Cette autrice fait du Neil Gaieman sucré et acidulé ! » mais à ma grande surprise, il s'est avéré que Sylvie Trichereau ne connaissait pas ce maître contemporain de l'imaginaire. Elle partage pourtant avec lui une vision féerique et merveilleuse de la réalité, émaillée d'une rare érudition.

On ressort de cet improbable voyage riche de savoirs nouveaux. Astronomie, mythologie, botanique... Sylvie nous offre, en passant, de ces fabuleuses leçons de choses qui rappellent à qui l'aurait oublié la beauté du monde et ses trésors cachés. La ville de Nantes, qui à vu naître Jules Verne et le surréalisme, offre un écrin idéal à ce conte moderne. Cet ouvrage est un baume revitalisant, une cure de jouvence qui permet de voir la vie comme autrefois, avec les yeux d'un enfant qui perçoit le monde tel qu’il est vraiment, irréel.

                                                                                                                                                                                                                                                        Simon Lalu

Les TARAXACUM

du cours Cambronne